Qui sommes-nous ?
Née en 1966, l’Afeas (Association féminine d’éducation et d’action sociale) regroupe 10 000 Québécoises de tous les milieux, aux talents et intérêts diversifiés, qui partagent leurs talents et leurs préoccupations. Elles initient des réflexions individuelles et collectives sur les droits et responsabilités des femmes et réalisent des actions en vue d’un changement social. L’Afeas est née de la fusion de deux organismes féminins : les CED (Cercles d’économie domestique) et l’UCFR (Union catholique des femmes rurales).
Avec ses Activités femmes d’ici organisées sur tout le territoire québécois, l’Afeas informe ses membres, suscite des échanges et des débats et les aide à jouer leur rôle de citoyennes.
L’Afeas défend aussi les intérêts des femmes auprès des instances décisionnelles (gouvernements, conseils municipaux, institutions publiques et para-publiques…), au moyen de pétitions, de mémoires présentés en commissions parlementaires ou de rencontres avec les décideuses et décideurs politiques
Violence- L’Afeas lance chaque année, du 25 novembre au 6 décembre, sur tout le territoire québécois, l’Opération Tendre la main.
Durant cette opération, des centaines de groupes Afeas organisent des activités symboliques pour sensibiliser la population au phénomène de la violence. L’Afeas revendique des mesures pour améliorer le traitement judiciaire des cas de violence et assurer des services et des programmes de prévention.
Sécurité de la vieillesse
Fin des années ’90, l’Afeas fait campagne pour empêcher le gouvernement fédéral de remplacer la Pension de sécurité de la vieillesse (calculée à partir du revenu individuel) par une «Prestation aux aînées et aînés», qui devait inclure, dans son calcul, le revenu des deux conjoints dans le couple. Cette mesure aurait privé des milliers de femmes de leur pension de sécurité de la vieillesse. Face à cette mobilisation massive, le gouvernement abandonne son projet de réforme.
Droit familial et divorce
Dans les années ’80, l’Afeas participe activement à la réforme du Code civil québécois. La protection de la résidence familiale et la création d’un patrimoine familial constituent des gains importants obtenus par et pour les femmes dans le cadre de cette réforme. En 1998, le gouvernement québécois redéfinit les normes en matière de médiation lors d’un divorce. L’Afeas insiste pour que cette médiation soit obligatoire dès la première rencontre des conjoints.