Le rapport de la Protectrice du citoyen, Raymonde Saint-Jean, est accablant de vérité.
1. L’écart entre les mots ou principes et la réalité du terrain se creuse au point que les coupures récurrentes suppriment ou limitent l’accès aux soins et aux services.
2. Le désengagement de l’État entraîne sa déresponsabilisation sur le dos de ses partenaires du privé ou du communautaire.
3. Il manque une vision à long terme pour résoudre les problèmes sociaux.
En clair, le réel s’analyse et peut être changé sur 3 niveaux : au plan organisationnel, augmentation des budgets, formation des personnels et débureaucratisation; au plan politique, transparence, applications sur le terrain et protection des droits des personnes (pas des « clients » ni des « cas »); au plan sociétal, débat démocratique sur le rôle de l’État et sur la citoyenneté renouvelée dans le cadre d’un nouveau contrat social à définir à long terme.
Conférence des Tables régionales de concertation des aînés du Québec