L’itinérance s’accroît chez les personnes de 55 ans et plus.
Si vous habitez Montréal, il n’est pas rare de croiser une personne vivant dans la rue. Si vous portez une attention particulière à ces personnes souvent « invisibles » et « exclues » de notre société, vous remarquerez peut-être qu’un bon nombre d’entre elles, seules et dans le besoin, sont d’un âge dépassant la cinquantaine, voire la soixantaine…
Le PAS de la rue a dévoilé cette semaine une recherche-action portant sur le phénomène de l’itinérance et la très grande précarité des personnes âgées de 55 ans et plus. Cette recherche participative, financée par le projet « Soutien aux initiatives visant le respect des aînés », a été menée par la chercheure Lucie Gélineau de l’Université Laval, en collaboration avec les intervenants du PAS de la rue, qui ont permis de croiser les savoirs théoriques et les savoirs pratiques. L’implication des intervenants a aussi facilité l’accès aux personnes vivant en situation d’itinérance afin d’obtenir leurs témoignages, ainsi que leurs histoires. Il s’agit d’une recherche alliant des données quantitatives et qualitatives, qui vise donc une compréhension du phénomène à visage humain.
Conférence des Tables régionales de concertation des aînés du Québec