Conférence des Tables régionales de concertation des aînés du Québec (CTRCAQ)

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ASSURANCE AUTONOMIE : LES EÉSAD PRÊTES À S’ENGAGER À CONDITION D’AVOIR LES RESSOURCES FINANCIÈRES NÉCESSAIRES

03/06/2013 21:23

Lévis, 31 mai 2013 – Les 101 entreprises d’économie sociale en aide à domicile (EÉSAD) accueillent avec intérêt le Livre blanc sur l’assurance autonomie et sont enthousiastes du rôle qui leur est attribué. Malgré, une préoccupation qui les inflige, concernant l’accès aux ressources leur permettant de réaliser les mandats confiés, les EÉSAD demeurent prêtes à s’engager. Si le Québec veut accentuer son rôle en matière de maintien à domicile, les ressources financières doivent réellement être présentes et substantielles.
Le ministre de la Santé et des Services sociaux et ministre responsable des aînés, Dr Réjean Hébert, a souligné que le Livre blanc sur l’assurance autonomie sera soumis à diverses discussions et qu’il ne constituait pas en soi un projet de loi définitif. Chose certaine, la Caisse d’autonomie, comprise dans l’élaboration du projet de l’allocation de soutien à l’autonomie (ASA), se veut un virage important dans le maintien à domicile pour les personnes âgées et en perte d’autonomie au Québec. À ce titre, la Coalition des entreprises d’économie sociale en aide domestique, l’Aile rurale et la Fédération des coopératives de services à domicile et de santé du Québec (FCSDSQ) se réjouissent des orientations du ministère. D’ailleurs Marie-Claude Gasse, de la Coalition des EÉSAD, soulignait que « les EÉSAD sont soulagées de constater que le ministre Hébert a un très grand souci de la qualité des services offerts aux usagers, cependant pour maintenir cette qualité de services, le financement devra soutenir les EÉSAD pour leurs permettre d’assurer la rétention et le développement de leur employés qualifiés.»
En ce qui a trait aux services d’activités de la vie quotidienne (AVQ) et d’activités de la vie domestique (AVD), les EÉSAD sont identifiées comme les principaux fournisseurs de services aux usagers. Nous constatons cependant qu’en plus des EÉSAD, les organismes privés, publics et communautaires seront intégrés à la démarche. Nous espérons cette intégration en complémentarité les uns les autres, afin de ne pas fragiliser le réseau des EÉSAD. Dans tous les cas, l’ASA prévoit le libre choix du prestataire de services par l’usager. Néanmoins, de souligner Hélène St-Laurent de l’Aile rurale, « il est nécessaire de s’assurer de faire connaître les aides financières déjà disponibles dans les EÉSAD auprès des usagers et leur entourage, car à l’heure actuelle, la disponibilité des
programmes gouvernementaux pour l’obtention de services à domicile est peu connue des citoyens, qui souvent ne disposent pas des ressources financières nécessaires pour avoir accès aux services. On peut bien souhaiter retarder l’hébergement, mais encore faut-il que les services soient connus et que la capacité de payer des usagers soit respectée. »
Les trois regroupements souhaitent que les services des EÉSAD soient priorisés étant donné la qualité des services que l’on y trouve et la sécurité qu’elles assurent. Pour J. Benoit Caron, de la FCSDSQ, « il est évident qu’en faisant affaire avec une EÉSAD, l’usager et ses proches se garantissent d’un service adapté, de qualité et sécuritaire. Depuis plus de 17 ans, les EÉSAD se sont développées une solide expertise au Québec et sont plus que jamais prêtes à travailler au développement de l’utilisation des services de maintien à domicile, pour contrer la perte d’autonomie. Tout investissement en maintien à domicile n’est que du gros bon sens!»
Notons que sur les personnes en attente d’une place en hébergement, nous estimons que 35 % d’entre elles pourraient demeurer à domicile en ayant les ressources nécessaires. Les économies pour le Québec seront majeures en retardant l’entrée en hébergement. Il devient donc primordial de changer la culture hospitalière du Québec pour une culture de maintien à domicile.
Les regroupements d’EÉSAD souhaitent entreprendre rapidement les travaux afin d’être prêts pour le déploiement desdits services. À ce jour, force est de constater que peu de travaux ont été réalisés, considérant cet ambitieux chantier à venir.
Afin de respecter les orientations annoncées dans le Livre blanc sur l’assurance autonomie, les EÉSAD demandent au Gouvernement du Québec et à son ministère de la Santé et des Services sociaux, de lui fournir tout le soutien nécessaire pour jouer un rôle de leader dans cet enjeu primordial qu’est le maintien à domicile des personnes âgées et en perte d’autonomie.
Quelques informations sur les EÉSAD 101 EÉSAD au Québec offrant des services d’aide à domicile, d’entretien ménager et d’aide à la personne; 1996, année de reconnaissance des premières EÉSAD, suite au Sommet socioéconomique de la même année; 6 700 employés pour l’ensemble des EÉSAD; 5,6 M d’heures de services déployées annuellement; 84 000 bénéficiaires, dont 70 % ont 65 ans et plus PEFSAD, modalités du programme dispensées par la Régie de l’assurance maladie du Québec https://www.ramq.gouv.qc.ca/SiteCollectionDocuments/citoyens/fr/depliants/depl-aide-domestique-fr.pdf
Source :
Gabrielle Bourgault-Brunelle Conseillère à la recherche et au développement 418-837-8882 # 230 Fédération des coopératives de services à domicile et de santé du Québec
Pour information :
J. Benoit Caron
Marie-Claude Gasse
Hélène St-Laurent
La Fédération des coopératives de services à domicile et de santé du Québec
La Coalition des entreprises d’économie sociale en aide domestique
L’Aile rurale des entreprises d’économie sociale et aide à domicile du Québec


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